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« Une manière de traverser et d’éprouver les confins »

Pour chacun de ces dessins, il s’agit de composer un paysage mental avec des espaces, des architectures nés de pensées vagabondes, d’images intérieures construites au fil de la page blanche. Entre sensations et mémoire. Chaque paysage tente « de créer une tension, un ravissement de l’esprit qui emplit tout entier et empêche de raisonner». Chaque paysage « naît de l’obscurité, de l’infini spatial et temporel, de l’indéfinissable et de la complexité». Chaque paysage «est lié à la conservation de soi, c’est la contemplation d’un danger assez lointain pour ne pas nous menacer directement ».

Les quelques mots entre guillemets sont empruntés à Edmund Burke, philosophe. Ils savent dire mieux que moi le sens de ce travail en cours et sont issus de son ouvrage (Recherche philosophique sur l’origine de nos idées du sublime et du beau).

 

( Crayons de couleur et crayons papier, fusain compressé )

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